Dans le cadre du festival des arts de la rue « Parade(s) », les Plastikeuses ont été invité à réaliser une œuvre plastique avec un groupe de détenus de la MAHS des Hauts de Seine, et en collaboration avec les compagnies Annibal et ses éléphants et l’Œil du Baobab.
Cette création s’inspirait la notion de « PEAU » pour pour traverser les questions d’identité et d’apparence. Nous sommes parti du constat que la peau donne à voir ce que nous sommes et en même temps nous trahi, qu’elle est protection et nudité. C’est dans ce paradoxe que l’expression « changer de peau » prenait tout son sens.
Les ateliers de création plastique étaient menés en parallèle d’ateliers d’expression théâtrale et radiophoniques pour se répondre les unes aux autres et aboutir à une œuvre polymorphe.
Nous avons invité les détenus à disserter plastiquement et picturalement par techniques d’impressions et de tampographies pour la réalisation de grandes tentures telles des mues géantes}
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La série de tentures ainsi peintes ont donné lieu à une œuvre textile circulant entre les arbres et investissant le jardin de la CGT, lieu entièrement dédié cette installation et présente lors des 3 jours du festival.